Histoire de l'Air Soft

[chaman]

Créé en 1960 au Japon, ces répliques en plastique d’armes à feu inertes à l’échelle 1/1 sont destinées aux collectionneurs qui sont soumis à une législation très stricte.
En effet après la seconde guerre mondiale le règlementation nippone interdit d’avoir une arme à feu chez soi, encore moins une arme de guerre même dans le but de collection, y compris les armes neutralisées qui sont les plus chères au monde ( La neutralisation coûtant plus ou moins cinq fois le prix de l’arme elle-même ).
A partir de 1962 ces répliques toujours inertes passent du plastique au métal, elles ont le même poids que les vraies et permettent même un mouvement de culasse, de gâchette ou ont un chargeur amovible pour les armes de point et un barillet tournant pour les revolvers.
Très rapidement, elles tirent des billes en plastique de six millimètres de diamètre grâce à un système d’air comprimé ne dépassant pas 0.5 joule à la sortie du canon, l’air soft est né.
En 1983 les premiers airsofts dignes de ce nom permettent un tir nettement plus précis à une portée de quinze mètre.
En 1984 l‘airsoft est définitivement lancé, des marques commencent à se faire un nom dans le milieu comme Marui, Tanaka, WCG et Westerns Arms.
En 1986 grande première, Marui sort sa mitraillette walter reliée à une bouteille d’air comprimé qui permet le tir en rafale.
En 1989 marui sort la première réplique électrique sans Hop-up et pas moins de trois modèles sortent cette année. La première à arriver chez nous est le Famas , puis le H-K Mp5 et en dernier le XM-177 ou M-16A1.
Quelques années plus tard, le hop-up fait son apparition ainsi que d’autres marques comme Classique Army ou systema, les répliques sont de plus en plus performantes et de meilleures qualités, certaines comme les modèles PTW ( Professional Training Weapons ) sont même destinées à l’entrainement de vraies forces d’interventions.